16.3.11


dificilmente nos conseguimos romper do medo e da ânsia duma perseguição. rituais esses, que nos mostram a porta para caminhadas sem rumo. aberta e fechada. ou batida na nossa cara.



cansados por dentro com o coração sempre em desgaste.

14.3.11

um grito por auxilio.
uma sugestão de anestesia.
a prova em como os corações por vezes falham.

11.3.11




i am tired from changing planes so often. waiting in the waiting rooms, bus stations, train stations, airports.

i am tired of waiting for endless passport controls.
fast shopping malls in shopping malls.

i am tired of more career decisions: museum and galllery openings, endless receptions, standing around with a glass of plain water, pretending that i am interested in conversation.

i am tired of my migrane attacks.
lonely hotel room, room service, long distance telephone calls, bad tv movies.

i am tired of always falling in love with the wrong man.

i am tired of being ashamed of my nose being too big, of my ass being too large, ashamed about the war in yugoslavia.

i want to go away, somethere so far that i am unreachable by fax or telephone.

i want to get old, really old so that nothing matters any more.

i want to understand and see clearly what is behind all of this.

i want not to want anymore.


marina abramovic,1996. dallas, usa

9.3.11

avec le temps



Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souv'nirs ça t'as une de ces gueules
A la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment... avec le temps... on n'aime plus

7.3.11

rabbit heart


se iniciares uma perseguição, prometo
deixar-te ganhar.










começas tu?

2.3.11

just for asking


hoje estou orgulhosa. orgulhosa de mim. e apesar de tanto orgulho não te posso contar, para já, o motivo de tanto orgulho. - repara que eu disse, para já.

por agora, só te posso dizer que estou com o grave problema de não conseguir caber em mim mesma.